
Le colloque dans le journal du département
Le journal d’information des Pyrénées Orientales “Mon département” met en avant ce mois-ci le Labo PO qui s’appuie sur les experts du Colloque Mare Nostrum
Parrainé depuis 2018 par Jean Jouzel, Académicien, GIEC
Le changement climatique et ses impacts
La pollution et la biodiversité
Effets anthropiques et risques environnementaux
L’agro-éco-climatologie vers des applications locales
Site en cours de mise de mise à jour
depuis
Académicien, Vice-Président du GIEC (2002-2015), DR émérite CEA
Directeur de Recherche émérite au CEA, Jean JOUZEL a fait dans cet organisme l'essentiel de sa carrière scientifique largement consacrée à la reconstitution des climats du passé à partir de l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groenland. Il a été Directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) qui regroupe les laboratoires de la région parisienne impliqués dans les recherches sur l’environnement global. Il a participé au titre d’auteur principal aux deuxième et troisième rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007), dont il a été vice-président du groupe de travail scientifique pendant plus de 10 ans. Il a présidé l’Institut Polaire, Paul-Emile Victor et le Haut Conseil de la Science et de la Technologie (HCST). Il préside l’Institut de Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) et l’association Météo et Climat, anciennement Société Météorologique de France. Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l'évolution du climat, il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS (la plus haute distinction scientifique française), le Prix de la Fondation Albert II de Monaco et le prix Vetlesen (considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre et de l’Univers). Il est membre de l’Académie des Sciences, membre étranger de celle des Etats-Unis (NAS), d’Australie et membre de l’Académie d’Agriculture. Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.
Académicienne, Haut Conseil scientifique au CEA, Chair du SKA Observatory council
Elle obtient une licence en sciences physiques à l'Université de Buenos Aires, puis un doctorat d'astronomie de l'Université Harvard en 1971. Elle a d'abord travaillé au California Institute of Technology. En 1974, elle s'installe en France et devient membre du Service d'Astrophysique (SAp), Direction des sciences de la matière (DSM), au Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Elle établit alors sa carrière en France. De 1985 à 1993, elle dirige le SAp. Plus tard, et en tant que directrice de la DSM (1994 – 1999), elle dirige une équipe composée d'environ 3000 scientifiques, ingénieurs et techniciens, active sur un large spectre de programmes de recherche fondamentale en physique, chimie, astrophysique et sciences de la terre. De 1999 à 2007, elle a été directrice générale de l'Observatoire européen austral De 2006 à août 2009, elle a été présidente de l'Union astronomique internationale Elle a été Haut-Commissaire à 'énergie atomique, conseillère auprès du gouvernement français sur des questions de sciences et d'énergie, entre 2009 et 2012. Elle a présidé le comité des programmes scientifiques du CNES (Centre National d'Études Spatiales) et le comité consultatif EURATOM Le 21 mars 2013, alors qu'elle est Haut Conseiller scientifique au Commissariat à l'énergie atomique et déléguée scientifique au Conseil du CERN, elle est élue en 2023 vice-présidente du Conseil du CERN.
Ex DR CEA, chercheur associée à l'UVSQ, Leader projet EU d'infrastructure de recherche ARISE (2010-2022)
Conseillère scientifique au Commissariat à l’ Energie Atomique et aux Energies alternatives chercheur associée à l’Université de Versailles St Quentin. Le domaine d’expertise d’Elisabeth BLANC-CASSAGNE porte sur l’ensemble des perturbations de l’atmosphère à des échelles spatio-temporelles étendues, décrites par satellite ou des réseaux d’observation au sol. Elle a proposé et coordonné le projet de microsatellite TARANIS (CNES) et l’expérience LSO (Lightning and Sprite Observations) à bord de la Station Spatiale Internationale. Elle a été membre du groupe d'experts mandaté pour la définition du Système de surveillance international (SSI) pour la vérification du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) et a coordonné le programme «International Scientific Studies» pour développer des études scientifiques sur l’atmosphère en lien avec la vérification du TICE. Elle a conçu et coordonné le projet ARISE (Atmospheric dynamics Research InfraStructure in Europe), financé par les programmes européens FP7 et H2020, qui intègre différents réseaux et observatoires complémentaires, afin de fournir une nouvelle description des perturbations de l’atmosphère moyenne. Les applications portent sur la surveillance à distance des éruptions volcaniques (aviation civile), les prévisions météorologiques à moyen terme, l’évolution des perturbations avec le changement climatique. Elisabeth Blanc a été distinguée par le prix CEA pour la Recherche Appliquée Nucléaire, les Palmes académiques, le prix Science et Défense. Elle a reçu le Trophée “Etoiles de l’Europe” en 2019 et a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur en 2021.
Académicien, Ex Directeur au NCAR (USA) et à l'Institut Max Planck (DE), GIEC
Actuellement affilié à l’Institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne, et au Centre National de Recherche Atmosphérique (NCAR) à Boulder (USA) Après plusieurs années passées à l’Institut Belge d’Aéronomie Spatiale Guy BRASSEUR a rejoint le NCAR où il est devenu Directeur de la Division Chimie Atmosphérique. Il été également président du International Atmospheric Chemistry Project (IGAC) du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP). De retour en Europe, il a été nommé directeur à l'Institut Max Planck de météorologie et professeur des universités de Hambourg et de Bruxelles. Il a présidé le Comité scientifique du Programme international sur la biosphère de la géosphère (IGBP) et été directeur fondateur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg. Il est aujourd’hui Président du Programme Mondial de la Recherche sur le Climat (WCRP). Les principaux intérêts scientifiques de Guy Brasseur sont le changement climatique, la variabilité du climat, les relations chimie-climat, les interactions avec la biosphère, l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, la pollution atmosphérique globale incluant l'ozone troposphérique et les relations Soleil-Terre. Guy BRASSEUR a été un auteur principal et le coordonnateur du quatrième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2007. Guy BRASSEUR est membre des Académies de Sciences de Bruxelles (BE), Hambourg (DE) et Stockholm (SE).
Océanographe, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer
Yves Desdevises est Professeur des Universités, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer (OOB) depuis 2020. Après une formation en océanographie et une thèse réalisée en co-tutelle entre Perpignan et Montréal, il étudie les modèles hôtes-parasites marins (comme les virus de microalgues et les parasites de poissons) et dirige une équipe de recherche sur cette thématique à l'OOB. Il est spécialement intéressé par les processus (co)évolutifs et adaptatifs, et a développé plusieurs méthodes d’analyse originales pour cela. Il a également mis en place de nombreux modules d'enseignement en sciences marines ainsi que plusieurs programmes internationaux en Licence et en Master. Yves Desdevises est Président du Conseil Scientifique de la Réserve Marine Naturelle de Cerbère-Banyuls, Directeur du Biodiversarium de Banyuls, et éditeur en chef de la revue scientifique Vie et Milieu.
Professeur des universités et Directeur du CEFREM, Université de Perpignan
Professeur des universités à l’Université de Perpignan Via Domitia, Directeur du CFREM (Centre de Formation et de Recherche sur les Environnement Méditerranéens). Wolfgang LUDWIG exerce également des responsabilités collectives d’expertises et de vulgarisation. Ses recherches sont orientées autour de l’étude qualitative et quantitative des apports fluviaux à la mer et le rôle de ces apports dans le cycle des matières (comme le cycle du carbone). Ceci concerne l’identification des sources de matières dans les bassins versants (érosion des sols et des roches, apports atmosphériques, rejets anthropiques et pollution) et l’évaluation de leur devenir dans la zone côtière. Les systèmes naturels étudiés sont variables et peuvent aller d’un petit bassin versant jusqu’à l’ensemble de la surface continentale. Dans le cadre du CFREM Il étudie la quantification des apports fluviaux au Golfe du Lion, le traçage de leur devenir en mer ainsi que l’impact du changement climatique sur l’hydrologie et le transport de matières des fleuves côtiers dans le Golfe du Lion. Il s’intéresse également à l’étude des polluants (comme les éléments traces métalliques, les polluants organiques et les plastiques), étroitement liés aux activités anthropiques dans les bassins versants et dans la zone côtière. Il a porté la responsabilité scientifique d’une « Zone Atelier » pluridisciplinaire du CNRS sur le Golfe du Lion, regroupant les sciences naturelles, humaines et sociales dans l’étude d’un « anthroposystème » qui va de la terre jusqu’à la mer, il fut consultant scientifique auprès du PNUE – MEDPOL sur la thématique des apports fluviaux à la Méditerranée et co-animateur du projet MISTRALS – SicMed.
DRCE CNRS, LEGOS, DA de l'Observatoire Midi-Pyrénées Toulouse
Catherine Jeandel étudie la géochimie marine, une des disciplines qui contribue à comprendre le fonctionnement de l’océan et plus particulièrement les interactions continents–océans. Dans le contexte du changement global lié à l’activité humaine, il est essentiel de mieux quantifier les flux de matière transférés entre les compartiments de la planète, c’est en partie la tâche que s’est assignée l’équipe de Géochimie Marine du LEGOS. Catherine Jeandel aime parler de sa passion de chercheuse et d’océanographe à tous les publics, y compris ceux qui se trouvent à l’écart de l’accès à la culture scientifique. Ainsi, dans le cadre de l’association « Les étoiles brillent pour tous », elle donne des conférences dans les hôpitaux et les prisons. Près de 140 publications dans des revues à comité de lecture, 5 livres co-écrits ou co-édités dont un manuel d’enseignement « La Géochimie Marine » (Eds Vuibert) et trois recueils d’articles « Le Climat à découvert », « L’énergie à découvert » et « L’eau à découvert » (Eds CNRS) Médaille de bronze CNRS 1992 Femme en Or Recherche 2006 Chevalier Légion d’honneur 2010 Officier Ordre du Mérite 2013 Lauréate du prix Georges Millot, Académie des Sciences, 2018 Fellow des 3 sociétés savantes AGU, EAG et GS en 2018
HDR CEA/Genoscope. Observatoire Océanographique de Banyuls (2018-2022)
CEA (Commissariat à L'Energie Atomique et aux Energies Alternatives) / DRF (Direction de la Recherche Fondamentale)/ Genoscope Biologiste moléculaire de formation. Après avoir dirigé le Laboratoire de biologie moléculaire pour l'étude des génomes (laboratoire de 14 personnes) pendant plus de 10 ans, assuré la responsabilité de projets collaboratifs et travaillé plus de 20 ans sur les génomes, notamment les bactéries (séquençage, assemblage, annotation), Valérie BARBE s’est réorientée vers l'écotoxicologie. Elle s’est consacrée à l’étude de la biodégradabilité des plastiques en mer notamment durant son séjour de deux ans au Laboratoire d'Océanographie Microbienne (LOMIC) à Banyuls. Plongeuse en loisir et professionnel, elle est particulièrement attachée à l'environnement marin et est impliquée dans la mission TARA-Pacific Les recherches de Valérie Barbe sont désormais focalisées sur la pollution plastique en mer et notamment sur la dégradation/biosynthèse de bioplastiques. Depuis quelques années, l’arrivée sur le marché de plastiques bio-sources et biodégradables tend à réduire l’utilisation de plastiques conventionnels généralement considérés comme non biodégradables. Cependant, les mécanismes de biodégradation en milieu marin restent encore peu connus.
Le journal d’information des Pyrénées Orientales “Mon département” met en avant ce mois-ci le Labo PO qui s’appuie sur les experts du Colloque Mare Nostrum
Élisabeth Blanc-Cassagne, géophysicienne et présidente de l’Association Colloque Mare Nostrum est l’invitée de la rédaction. Elle présente le colloque Environnement et Climat, organisé par son association
Le journal L’INDEPENDANT a mis à la une le projet batterie 500, véritable observatoire international pour les orages basé dans un ancien fort militaire
L’Association sollicite des communications originales relatives au thème 2025 « Méditerranée : carrefour de défis environnementaux » sous la forme de posters à présenter lors du Colloque de Juin 2025.
Prix du meilleur poster, remis par le GTE du CEA. Cette session offre aux étudiants et aux jeunes chercheurs la possibilité de présenter les résultats de leurs travaux au public, aux conférenciers et aux personnalités présentes à cet évènement.
Les meilleurs posters seront récompensés.
Les quatre jours du colloque Mare Nostrum sont gratuits.
Toutefois, nous vous recommandons de prendre vos réservations pour faciliter la gestion de l’évènement et l’amélioration de votre expérience.
Réservations bientôt en ligne
Proposer des conférences présentées par des chercheurs, incluant des académiciens et des experts impliqués dans les travaux du GIEC. L’objectif est de décrire les enjeux environnementaux en mettant en avant les travaux menés dans les laboratoires, en général peu connus du public.
Fournir des informations vérifiées et compréhensibles par le public pour lutter contre la défiance scientifique provenant des fausses informations.
Transmettre des connaissances aux jeunes à travers des conférences, des visites, des ateliers, pour les sensibiliser et éveiller des vocations :
En 2021, Jean JOUZEL venait déjà nous déclarer :
” Nous sommes à l’étiage, et moyennant quelques efforts, nous pourrions sortir de l’étau dans lequel nous nous sommes laissés entrainer presque inconsciemment.
L’heure est à la vérité. Doit-on ne s’en remettre qu’au bon vouloir des politiques ? Pour quelle politique d’adaptation au bouleversement climatique en cours ? Avons-nous du temps pour cette adaptation qui semble encore possible ? Par l’innovation issue de la science, l’économie pourrait s’y retrouver. Son génie créatif le lui a toujours permis.
Quant au sablier du temps qui s’écoule, l’affaire est toute autre : le temps électoral n’est pas le temps universel. Il s’en faut de beaucoup ! Aujourd’hui, le rapport du GIEC nous démontre que le climat est en train de changer plus rapidement que prévu. “
Association ” Colloque Mare nostrum “
Centre culturel
Place Castellane 66660 Port-Vendres
colloque.marenostrum@gmail.com
Siret : 83839993900027
Mentions légales