
Le colloque dans le journal du département
Le journal d’information des Pyrénées Orientales “Mon département” met en avant ce mois-ci le Labo PO qui s’appuie sur les experts du Colloque Mare Nostrum
Parrainé depuis 2018 par Jean Jouzel
Le changement climatique et ses impacts
La pollution et la biodiversité
Effets anthropiques et risques environnementaux
L’agro-éco-climatologie vers des applications locales
Espace unique au monde, la Méditerranée est un hotspot de biodiversité, mais aussi l’un des territoires les plus vulnérables face aux bouleversements environnementaux : réchauffement climatique, pollution, érosion de la biodiversité, urbanisation croissante…
Pendant quatre jours, scientifiques,
experts, élus, citoyens et acteurs de terrain se réunissent pour mieux comprendre les enjeux et imaginer les solutions.
Le colloque mêle conférences de haut niveau, ateliers participatifs, ciné-débats, animations immersives, stands pédagogiques, et même des exemples concrets d’initiatives locales.
- 🔥 Le changement climatique et ses impacts en Méditerranée
- 🧪 La pollution de l’air, de l’eau, des sols… et ses conséquences
- 🐙 La biodiversité marine et terrestre en mutation
- 🌬️ Le développement des énergies marines renouvelables
- 🧭 L’adaptation des territoires, de l’agriculture et des villes
- 🤝 La géopolitique et le changement climatique & les projets pour une Méditerranée durable
Parmi les invités : des scientifiques de renommée internationale (Jean Jouzel, Guy Brasseur, Catherine Cesarsky, Hervé Douville), des chercheurs de terrain, des acteurs publics (OFB, Parc naturel marin), des agriculteurs, urbanistes, élus locaux, journalistes, économistes…
Un événement ouvert à tous, scientifiques, étudiants, élus, professionnels, citoyens curieux ou engagés !
Temps forts :
- 🎤 Conférences scientifiques & conférences atelier
- 🧭 Fresque du plastique, jeu coopératif sur le climat, réalité virtuelle sous-marine
- 🎬 Ciné – débat
- 🏆 Concours de posters scientifiques
- 🍷 Buffets, moments de rencontre et de discussion conviviale
En collaboration avec l’Observatoire Océanologique de Banyuls,
l’Université de Perpignan via Domitia, le parc naturel marin du Golfe du Lion, le CEA et le CNRS
Académie des sciences, Vice-Président du GIEC (2002-2015), DR émérite CEA
Directeur de Recherche émérite au CEA, Jean JOUZEL a fait dans cet organisme l'essentiel de sa carrière scientifique largement consacrée à la reconstitution des climats du passé à partir de l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groenland. Il a été Directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) qui regroupe les laboratoires de la région parisienne impliqués dans les recherches sur l’environnement global. Il a participé au titre d’auteur principal aux deuxième et troisième rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007), dont il a été vice-président du groupe de travail scientifique pendant plus de 10 ans. Il a présidé l’Institut Polaire, Paul-Emile Victor et le Haut Conseil de la Science et de la Technologie (HCST). Il préside l’Institut de Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) et l’association Météo et Climat, anciennement Société Météorologique de France. Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l'évolution du climat, il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS (la plus haute distinction scientifique française), le Prix de la Fondation Albert II de Monaco et le prix Vetlesen (considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre et de l’Univers). Il est membre de l’Académie des Sciences, membre étranger de celle des Etats-Unis (NAS), d’Australie et membre de l’Académie d’Agriculture. Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.
Academia Europaea, Ex Directeur au NCAR (USA) et à l'Institut Max Planck (DE), GIEC
Actuellement affilié à l’Institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne, et au Centre National de Recherche Atmosphérique (NCAR) à Boulder (USA) Après plusieurs années passées à l’Institut Belge d’Aéronomie Spatiale Guy BRASSEUR a rejoint le NCAR où il est devenu Directeur de la Division Chimie Atmosphérique. Il été également président du International Atmospheric Chemistry Project (IGAC) du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP). De retour en Europe, il a été nommé directeur à l'Institut Max Planck de météorologie et professeur des universités de Hambourg et de Bruxelles. Il a présidé le Comité scientifique du Programme international sur la biosphère de la géosphère (IGBP) et été directeur fondateur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg. Il est aujourd’hui Président du Programme Mondial de la Recherche sur le Climat (WCRP). Les principaux intérêts scientifiques de Guy Brasseur sont le changement climatique, la variabilité du climat, les relations chimie-climat, les interactions avec la biosphère, l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, la pollution atmosphérique globale incluant l'ozone troposphérique et les relations Soleil-Terre. Guy BRASSEUR a été un auteur principal et le coordonnateur du quatrième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2007. Guy BRASSEUR est membre des Académies de Sciences de Bruxelles (BE), Hambourg (DE) et Stockholm (SE).
Directeur département climat au CNRM (Méteo France), GIEC
Hervé DOUVILLE a effectué l'essentiel de sa carrière en tant que chercheur au sein de l'unité Climat du Centre National de Recherches Météorologiques. Il a d'abord travaillé sur la modélisation des surfaces continentales, l'étude de leurs interactions avec l'atmosphère, et l'évaluation des sources de prévisibilité associées aux échelles mensuelle à saisonnière. Il s'est ensuite intéressé aux conséquences des activités humaines sur le climat global et régional, notamment la circulation atmosphérique, le cycle de l'eau et les événements extrêmes associés. Il a par ailleurs été auteur coordinateur de l'un des chapitres du 6ème rapport du GIEC (AR6 WG1 Ch8).
Météo France
Onaïa Savary est un ingénieur et chercheur français formé à l’ENS Paris-Saclay. Après un bac scientifique et une classe préparatoire, il intègre cette école prestigieuse où il se spécialise en génie civil puis en mécanique des fluides. Il réalise un stage à l’EPFL en Suisse, où il étudie la résistance des structures aux séismes, avant de s’orienter vers la climatologie. Actuellement, il prépare un master en mécanique des fluides entre la Sorbonne et Polytechnique, avec l’objectif de poursuivre en doctorat au Centre National de Recherches Météorologiques. Ses recherches portent sur les régimes météorologiques et les épisodes de sécheresse en Europe. Parallèlement à ses travaux, il s’investit dans la vulgarisation scientifique et a participé au concours « Ma Thèse en 180 secondes ». Il est aussi engagé dans des actions citoyennes liées aux enjeux climatiques et sociétaux. Pendant ses études, il a été vice-président du Bureau des étudiants de l’ENS Paris-Saclay.
Ancien président du groupe Essilor, leader mondial de l’optique ophtalmique, Xavier Fontanet a dirigé l’entreprise durant plus de 20 ans en en faisant une référence en matière de stratégie industrielle. Il est aujourd’hui éditorialiste dans la presse économique et professeur de stratégie dans plusieurs grandes écoles d’ingénieurs. Auteur de plusieurs ouvrages, il s’attache à rendre les grands principes économiques accessibles à tous, avec une vision tournée vers l’innovation, la liberté d’entreprendre et la responsabilité sociétale.
Xavier FONTANET éditorialiste, ancien président du groupe Essilor, et professeur dans de prestigieuses institutions françaises (Ponts, Polytechnique, Mines)
“Zéro CO2 en 2050 grâce à la fée électricité”
Face aux défis environnementaux actuels, la transition énergétique est au cœur des préoccupations. Fort de son expérience dans l’industrie et de son enseignement en ingénierie, Xavier Fontanet, entrepreneur aux nombreuses réussites, nous montrera le chemin du zéro CO2 en 2050 grâce à une approche stratégique basée sur l’électricité.
Laboratoire d'Aérologie
Claire Granier est Directrice de Recherche Émérite au Laboratoire d'Aérologie (CNRS et Université de Toulouse). Ses recherches concernent la mise au point de méthodologies visant à quantifier les émissions des gaz à effet de serre et de polluants à différentes échelles, en utilisant des données d'observation et des simulations au moyen de modèles de chimie-climat. Ses travaux sont en particulier effectués dans le cadre du programme Copernicus, le programme d'observation de la Terre de l'Union européenne
DR CNRS à l’OOB, Arago
Jean-François Ghiglione, directeur de recherche CNRS au Laboratoire d’Océanographie Microbienne, mène des recherches pluridisciplinaires sur la pollution des écosystèmes aquatiques. Il est co-fondateur du réseau d'Ecotoxicologie microbienne et du GDR Plastique, Environnement, Santé. Auteur de 130 publications scientifiques, il a participé à plus de 350 interventions dans la presse. Membre du conseil scientifique de l'IFREMER et du club d'entreprises BeMed, il a coordonné de nombreuses expéditions scientifiques, notamment avec la fondation Tara Océans.
Office Français de la Biodiversité
Chargé de mission à l’Office Français de la Biodiversité, Colas Boudet intervient sur les politiques de gestion de la faune sauvage et des milieux naturels. Il a travaillé en lien étroit avec des collectivités, des agriculteurs et des gestionnaires d’espaces naturels pour favoriser une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les projets d’aménagement. Son approche pragmatique vise à concilier développement local et préservation de l’environnement.
Biologiste marin et plongeur scientifique
Il est spécialisé en aquariologie expérimentale et en écologie des organismes marins. Après un doctorat en océanologie biologique obtenu en 2003 à l’Université de Perpignan, il a rejoint l’Observatoire Océanologique de Banyuls (OOB) en 2005. Responsable du service d’aquariologie de l’OOB, il a défini le programme technique, scientifique et muséographique de l’aquarium du Biodiversarium et assuré le suivi de sa réalisation entre 2008 et 2017. Il est conservateur de l’aquarium du Biodiversarium depuis son ouverture au public en 2017. Pascal Romans a aussi en charge l’ensemble des aquariums de recherche de l’Observatoire Océanologique de Banyuls au sein desquels, avec son équipe, il développe l’élevage de nombreuses espèces marines tropicales et méditerranéennes à des fins de recherche scientifique (biologie du développement, écotoxicologie, impact des variations climatiques, etc.) ou de conservation. Pascal Romans est membre du conseil scientifique de la réserve naturelle marine de Cerbère-Banyuls, du conseil de gestion du parc naturel marin du Golfe du Lion et du conseil scientifique régional du patrimoine naturel d'Occitanie. Il est impliqué dans des programmes de conservation comme la reproduction en aquarium de la grande nacre de Méditerranée ou le suivi de la colonisation de la lagune de Canet-Saint Nazaire par le crabe bleu américain. Depuis septembre 2019, Pascal Romans anime les chroniques Mediterrani sur France Bleu Roussillon tous les samedis et dimanches matins. Ces chroniques ont pour sujet la biodiversité et l’écologie marine, avec un focus particulier sur les richesses naturelles marines des Pyrénées-Orientales.
Écologiste marin, LECOB
Elisabetta Manea est écologiste marin et chercheuse postdoctorale au LECOB. Après un doctorat consacré à l'étude de l'écologie microbienne dans les environnements marins profonds à l'Universita' Politecnica delle Marche (Ancône, Italie), elle s'est installée à Venise où elle a d'abord travaillé à l'université IUAV de Venise et ensuite au Conseil national italien de la recherche sur l'écologie des espèces d'ingénierie côtière, les effets du changement climatique et la gestion et la conservation de l'environnement marin. Elle a ensuite obtenu un financement européen Marie-Curie Sklodowska pour financer deux années de recherche en France, au LECOB à Banyuls-sur-mer, en se concentrant sur l'écologie des espèces ingénieurs côtiers et leurs communautés microbiennes associées, ainsi que sur la restauration écologique des espèces vulnérables. Aujourd'hui, elle poursuit ses recherches au LECOB grâce à une nouveau financement obtenue dans le cadre du programme PPR Océan et Climat.
Institut Méditerranéen d’Océanologie, Marseille
Jeune chercheur en écotoxicologie microbienne, je m'intéresse à la compréhension des interactions entre les organismes et leur environnement, principalement les contaminants anthropiques. Mes recherches visent à hiérarchiser les facteurs affectant la diversité microbienne ainsi que leurs fonctions au niveau moléculaire.
CEA/Genoscope. OOB (2018-2022)
CEA (Commissariat à L'Energie Atomique et aux Energies Alternatives) / DRF (Direction de la Recherche Fondamentale)/ Genoscope Biologiste moléculaire de formation. Après avoir dirigé le Laboratoire de Biologie Moléculaire pour l'Etude des Génomes pendant plus de 18 ans, assuré la responsabilité de projets collaboratifs et travaillé plus de 20 ans sur les génomes, notamment les bactéries (séquençage, assemblage, annotation), Valérie BARBE s’est réorientée vers l'écologie. Ces dernières années, elle s’est consacrée à l’étude de la pollution des plastiques en mer notamment durant son séjour de quatre ans au Laboratoire d'Océanographie Microbienne (LOMIC) à Banyuls. Plongeuse en loisir et professionnel, elle est particulièrement attachée à l'environnement marin et a été impliquée dans les missions TARA-Pacific et TARA Microplastiques. Depuis quelques années, l’arrivée sur le marché de plastiques bio-sources et biodégradables tend à réduire l’utilisation de plastiques conventionnels généralement considérés comme non biodégradables. Cependant, les mécanismes de biodégradation en milieu marin restent encore peu connus. Spécialiste en génomique bactérienne, Valérie Barbe focalise désormais ses recherches sur l’exploration de la biodiversité pour isoler des bactéries permettant i) la biodégradation de plastiques pétro- et bio-sourcés, ii) la biosynthèse de plastiques ayant des propriétés intéressantes pour remplacer certains plastiques dits conventionnels.
Université de Bordeaux
Étienne Grau est maître de conférences à l'université de Bordeaux. Il développe des polymères respectueux de l'environnement en considérant leur fin de vie dès la conception. Il anime aussi la Fresque du plastique, qui forme le public aux enjeux du plastique.
Géographe, écologue, coordonne le MedECC. Professeur, IMBE, GIEC
Le Professeur Wolfgang Cramer, géographe, écologue, modélisateur de la dynamique des écosystèmes globaux, est directeur de recherches (CNRS) à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie Marine et continentale (IMBE) basé à Aix-en-Provence (France) Les contributions scientifiques du groupe de recherche qu’il anime ont initialement été consacrées à la modélisation de la dynamique des forêts sous l’action du changement climatique. Par la suite, il s’est intéressé à une compréhension plus large de la dynamique de la biosphère à l’échelle globale et continentale, incluant les perturbations naturelles et humaines mais aussi la biodiversité. Wolfgang Cramer a contribué à l'International Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), à DIVERSITAS et actuellement à Future Earth. (qui regroupe entre autres IGBP et DIVERSITAS). Il a été co-président du comité scientifique de eco SERVICES et est associé au programme PECS. Depuis 1992, Wolfgang Cramer contribue à différents niveaux de responsabilité au GIEC, il est actuellement Lead Author pour le 6ème rapport d’évaluation. Avec Joël Guiot (CEREGE, Aix-en-Provence), il coordonne le MedECC (Mediterranean Experts on Climate and Environmental Change), il est, (avec James Ford, Université de Leeds), co-editeur en chef de la revue Regional Environmental Change publié par Springer.
Océanographe, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer
Yves Desdevises est Professeur des Universités, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer (OOB) depuis 2020. Après une formation en océanographie et une thèse réalisée en co-tutelle entre Perpignan et Montréal, il étudie les modèles hôtes-parasites marins (comme les virus de microalgues et les parasites de poissons) et dirige une équipe de recherche sur cette thématique à l'OOB. Il est spécialement intéressé par les processus (co)évolutifs et adaptatifs, et a développé plusieurs méthodes d’analyse originales pour cela. Il a également mis en place de nombreux modules d'enseignement en sciences marines ainsi que plusieurs programmes internationaux en Licence et en Master. Yves Desdevises est Président du Conseil Scientifique de la Réserve Marine Naturelle de Cerbère-Banyuls, Directeur du Biodiversarium de Banyuls, et éditeur en chef de la revue scientifique Vie et Milieu.
Directeur du Parc naturel marin du golfe du Lion, Ingénieur forestier
Directeur délégué du parc naturel marin du golfe du Lion depuis 2018, en lien avec l’Office Français de la Biodiversité. Ingénieur écologue et manager expérimenté, il a précédemment assuré la fonction de chef du service scientifique du Parc National de la Guadeloupe et de chef du service environnement du Parc naturel régional du Luberon. En lien avec les acteurs du territoire, les services de l’état, les établissements de recherche et les usagers, il œuvre à la meilleure gestion possible de l’espace maritime en terme de connaissance, de protection du patrimoine naturel et culturel et de développement durable.
Chef du laboratoire SEG, CEA
Responsable de laboratoire, Directeur de recherche au CEA et ancien Directeur d’un laboratoire commun CNRS, CEA & Sorbonne Université. Chercheur associé à l’Ecole Normale Supérieure Paris-Saclay et membre de la Paris-Saclay Graduate School of Mathematics. Spécialiste de la modélisation, de la simulation et des méthodes d’apprentissage automatique. A été coordinateur scientifique et technique de programmes de recherche pour la Défense, et responsable du développement de plusieurs plateformes de simulation internationales. Chargé de cours à l’Institut Mines-Télécom, a dirigé une dizaine de thèses de doctorats, en collaboration avec ENS Paris Sciences & Lettres, ENS Paris-Saclay et Météo-France.
CNRS, AGRO Toulouse
Jean-Pierre Sarthou est ingénieur agronome de formation et a réalisé une thèse de doctorat en agroécologie-entomologie. Il est professeur d'agronomie-agroécologie à Agro Toulouse - INP, où il enseigne depuis 30 ans, et effectue ses travaux de recherche au CNRS (UMR CRBE – Centre de Recherche sur la Biodiversité et l’Environnement). Il est spécialiste de l'approche systémique de la santé des cultures par la santé des sols et des agroécosystèmes, donc de l'échelle de la parcelle à l'échelle du paysage. Il travaille depuis plus de 10 ans sur les services écosystémiques rendus par l'agriculture de conservation, car c'est celle qui offre le meilleur potentiel pour combiner les services écosystémiques entrants (soutien et régulation biologique) avec les services sortants de type agronomique, services traditionnellement antagonistes dans les systèmes avec travail du sol. Il a à son actif de nombreuses publications scientifiques, dont plusieurs chapitres d’ouvrages, et est co-éditeur d'un livre sur l'agriculture de conservation aux éditions QUAE.
Géographe, la Boussole
Pratiquant d'une géographie appliquée au service des collectivités, de l'Etat et des territoires, Guillaume BELLATON, s’appuie sur son expérience dans les projets d’aménagement ( Études d'impacts...), d’urbanisme (PLU, cartes communales...) et des outils de connaissance du territoire ( Atlas, étude territoriale préalable à la création de structure de gestion de bassin versants, de PPR ...) qu’il a piloté en qualité de maître d’œuvre. Il collabore auprès des bureaux d'études spécialisés comme facilitateur et spécialiste d'une approche territoriale dans les documents de gestion de crise et de communication des risques majeurs : DDRM, TIM, DICRIM, PCS..., et aussi il participe à des évènements autour de la culture et de la mémoire du risque. Par ailleurs, il a exercé deux mandats d’élu, lui permettant de croiser les regards, celui du professionnel et de citoyen engagé le qualifiant pour une approche globale, systémique et opérationnelle des actions territoriales : la recherche-action. Son activité s'est principalement exercée sur des territoires montagnards de faible densité à forte prégnance touristique, des risques naturels et des espaces naturels à haute-valeur écologiques, il est membre depuis 22 ans du collège expert auprès d'une commission des sites et des paysages (Préfecture). L'appui à la gouvernance territoriale est au cœur de son intervention pour adapter les projets et les actions aux moyens humains, matériels, financiers et au contexte géographique d'un territoire donné.
Ancien président du groupe Essilor, leader mondial de l’optique ophtalmique, Xavier Fontanet a dirigé l’entreprise durant plus de 20 ans en en faisant une référence en matière de stratégie industrielle. Il est aujourd’hui éditorialiste dans la presse économique et professeur de stratégie dans plusieurs grandes écoles d’ingénieurs. Auteur de plusieurs ouvrages, il s’attache à rendre les grands principes économiques accessibles à tous, avec une vision tournée vers l’innovation, la liberté d’entreprendre et la responsabilité sociétale.
Née en France, Catherine Cesarsky est diplômée en sciences physiques de l'Université de Buenos Aires (1965), docteur en astronomie de l'Université d’Harvard (1971) et a été post-doc au California Institute of Technology en Californie. Elle rentre en France en 1974 au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives). Après avoir effectué des travaux théoriques en astrophysique des hautes énergies, Catherine Cesarsky s’est tournée vers l’astronomie spatiale en tant que responsable de la caméra ISOCAM à bord du satellite européen ISO (Infrared Space Observatory), et de son programme scientifique. En particulier elle a étudié l'évolution des galaxies. Elle a été successivement Chef du Service d’Astrophysique du CEA (1985-1993), Directrice des Sciences de la Matière au CEA (1994-1999), Directrice Générale de l’ESO (Observatoire européen austral; 1999-2007), Haut-Commissaire à l’énergie atomique (2009-2012), et est actuellement Haut Conseiller Scientifique au CEA. De 2017 à 2025 elle a présidé le Conseil d’administration du projet international SKA (Square Kilometer Array), qui sera le plus grand radiotélescope du monde. Elle a présidé l’Union Astronomique Internationale de 2006 à 2009. Elle est membre ou membre étranger de plusieurs académies (Académie des Sciences, Academia Europaea, Académie internationale d'astronautique, National Academy of Sciences USA, Académie royale suédoise des sciences, Royal Society of London, membre correspondant de l’Académie Nationale des sciences de la nature en Argentine), et est Grand Croix dans l’Ordre du Mérite et Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Catherine CESARSKY est membre de l’Académie des sciences etprésidente du Haut-conseil scientifique du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives)
“Obstacles rencontrés pour contraindre le changement climatique : L’urgence climatique face aux résistances”
Catherine CESARSKY est une figure scientifique internationale de premier plan. La thématique qu’elle aborde est au cœur des débats actuels et met en lumière la complexité de l’action climatique. Compte tenu de son parcours, de son rôle dans la recherche scientifique et de sa capacité à analyser et décrypter des systèmes complexes, elle peut nous aider à mieux comprendre l’origine des résistances et suggérer des pistes pour les dépasser, basées sur la recherche, l’innovation et une communication claire sur l’urgence et les solutions.
Agro-éco-climatologue
Cédric Cabrol, polymathe issu d’une famille d’agronomes (éleveurs et polyculteurs) engagée. Il a acquis une solide connaissance des comportements et interactions de la matière, puis du vivant. Son métier l’amenait à synthétiser et développer des molécules organiques. Par passion, il s’est intéressé aux techniques découvertes lors de conférences sur l’agriculture régénérative aux États-Unis par son frère. Il réplique et rend pilotable un procédé bio-inspiré de mise en interaction d’écosystèmes élaborés qui permet une amélioration très significative de la cinétique de séquestration du carbone. Ce faisant, son regard de chimiste l’amenait à s'interroger sur l’impact des propriétés symbio-chimico-physiques du sol régénéré. Suite à des échanges avec des climatologues, il a émis l’hypothèse d’une part de dérive climatique associée à l'évolution de l’état des sols. Ses recherches bibliographiques et observations lui ont permis de constater de nombreuses concordances spatio-temporelles entre données climatiques et pratiques agronomiques. Sa culture de la maîtrise des risques et son goût pour les sciences humaines l’amènent à proposer des solutions originales de “mise en sécurité des territoires” en réponse à la multitude des paramètres sous-jacents.
Maraîcher dans l’Hérault
Agriculteur-chercheur autodidacte, Pascal Poot cultive des légumes rustiques sur des terres arides, sans arrosage ni traitement chimique. Il a mis au point une méthode unique de sélection naturelle des semences, basée sur la résistance des plantes dans des conditions difficiles. Ses travaux, à la frontière entre agriculture paysanne et innovation agronomique, ont attiré l’attention de chercheurs, de journalistes et d’universités à travers le monde. Il partage sa vision d’une agriculture résiliente, adaptée au changement climatique.
Urbaniste, conception bioclimatique
Clément Gaillard est urbaniste, designer et consultant spécialisé dans la conception bioclimatique, la lutte contre l’îlot de chaleur urbain et l’adaptation au changement climatique. Normalien, agrégé et titulaire d’un doctorat en urbanisme sur la conception bioclimatique, il est spécialiste en microclimatologie et travaille sur l’intégration des phénomènes climatiques en urbanisme, en architecture et en design. Il a fondé le bureau d’études Freio spécialisé dans le design climatique. Il est l’auteur d'articles scientifiques sur l’histoire de la climatologie et sur l’architecture bioclimatique et vernaculaire. Il a également rédigé plusieurs ouvrages dont un livre d'introduction à la conception bioclimatique (Bioclimatique, éd. Terre Urbaine, 2024).
Climatologue au SIDAM
Vincent CAILLIEZ est climatologue au SIDAM. Il est diplômé de l’École Nationale de la Météorologie. Au cours de sa carrière, il a été distingué par plusieurs honneurs, dont le Prix André Prud’homme en 1992 et l’Ordre du Mérite Agricole en 2025. Ses travaux ont fait l’objet de nombreuses communications scientifiques, parmi lesquelles on peut citer sa participation à la conférence CFCC-15 organisée par l’UNESCO en juillet 2015, aux ateliers SWGEN organisés par le NCAR à Boulder en octobre 2018, ainsi qu’aux Journées Climat et Impacts tenues au LSCE de l’Université Paris-Saclay en novembre 2020. Ses domaines d’activité scientifique couvrent la redéfinition paramétrique du concept de climat, la mise au point et l’exploitation d’un générateur stochastique de temps (SWG) utilisé comme outil de projection climatique statistique, ainsi que le développement d’un procédé de spatialisation des champs climatiques, conçu pour s’adapter aux configurations de relief multi-échelles.
Parc naturel marin du golfe du Lion
Gregory AGIN est chargé de mission « usages industriels et aménagements maritimes » au Parc naturel marin du golfe du Lion (Office français de la biodiversité), dont une des missions est de promouvoir et mettre en œuvre une stratégie et une démarche opérationnelle de caractérisation, de gestion durable du trait de côte et de restauration/préservation des dynamiques et figures sédimentaires sous-marines dans un contexte de changement global en lien avec les finalités du plan de gestion du Parc. Il assure le déploiement de projets et de protocoles de suivis, d’études et d’aides à la décision relatifs à la gestion du trait de côte, à l’adaptation des territoires à l’érosion côtière et au changement climatique, aux problématiques de submersion marine et plus généralement sur la circulation hydrodynamique et les interfaces air-eau-sédiments susceptibles d'être modifiés par des usages industriels ou des aménagements, dans un contexte multi-échelles complexe et complémentaire. Dès mars 2018, il a lancé une réflexion pour répondre aux attentes des acteurs du territoire à travers un séminaire (« Erosion, climat, quel littoral vers demain ? »), puis une feuille route de 3 ans qui cadre la démarche « Ambition Littoral, naissance d’une communauté littoraliste ». Cette communauté a pour vocation d’accroître le niveau de connaissances des acteurs institutionnels et élus, des enjeux d’une gestion de long terme et aux échelles ad hoc.
Conseil Départemental des Pyrénées Orientales
Responsable de projets au Conseil Départemental des Pyrénées-Orientales, Grégoire Carrier pilote des actions concrètes en faveur de l’adaptation au changement climatique, de la gestion de l’eau et de la transition écologique des territoires ruraux et urbains. Son travail consiste à faire le lien entre les enjeux globaux et les réalités locales, en développant des projets structurants en lien avec les acteurs du territoire, les agriculteurs, les élus et les citoyens.
Maire de Saint André
a réagi activement après le violent incendie d’août 2023 qui a détruit près de 500 hectares. Pour prévenir de nouveaux sinistres, il a lancé une campagne de reforestation sur des friches agricoles, en plantant des essences résistantes au feu comme le paulownia, le chêne-liège ou le caroubier. Il s’engage aussi à protéger ces terrains de la spéculation grâce à un plan de préservation, tout en promouvant une gestion locale plus résiliente face au changement climatique.
Directeur du cru Banyuls
Ingénieur agronome de formation, Igor Akhiridinov est à la tête du cru Banyuls depuis plusieurs années. Il travaille à la valorisation des vins de terroir tout en développant des pratiques viticoles innovantes, notamment en réponse à la sécheresse, à l’érosion et à la baisse de la biodiversité. Il porte une réflexion globale sur l’avenir des territoires viticoles face au réchauffement, et milite pour un dialogue entre tradition et innovation.
Entrepreneur paysagiste
Paysagiste et entrepreneur engagé, Charles Parvais conçoit des aménagements respectueux des équilibres naturels. Il accompagne collectivités, entreprises et particuliers dans la mise en œuvre de projets paysagers durables, en intégrant des notions comme la gestion de l’eau, les espèces locales, les sols vivants et le climat futur. Son intervention met en lumière la manière dont les métiers du paysage peuvent contribuer à la résilience des territoires.
L’Association sollicite des communications originales relatives au thème 2025 « Méditerranée : carrefour de défis environnementaux » sous la forme de posters à présenter lors du Colloque de Juin 2025.
Le prix du meilleur poster est remis par le GTE du CEA. Cette session offre aux étudiants et aux jeunes chercheurs la possibilité de présenter les résultats de leurs travaux au public, aux conférenciers et aux personnalités présentes à cet évènement.
Les meilleurs posters seront récompensés.
Les quatre jours du colloque Mare Nostrum sont gratuits.
Toutefois, nous vous recommandons de prendre vos réservations pour faciliter la gestion de l’évènement et l’amélioration de votre expérience.
« Rien n’est impossible, il n’y a que des défis à relever ! » : telle est la devise d’Élisabeth BLANC-CASSAGNE (docteure d’État en sciences physiques, CEA) et de Jean-Martin GARRAUD (entrepreneur), qui ont eu l’idée originale de créer, il y a déjà six ans, le « Colloque Mare Nostrum » pour stimuler la recherche et l’action face aux défis environnementaux et climatiques de la Méditerranée. D’abord confidentiel, le colloque parrainé par Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC, a su gagner en influence, réunissant les plus grands spécialistes scientifiques et les acteurs des collectivités locales. « Ce colloque est une véritable plate-forme pour les scientifiques. Le but est aussi de fournir une expertise cruciale aux décideurs, notamment sur la question de la sècheresse qui nous touche actuellement » soutient Jean Martin GARRAUD
Les conférences sont présentées par des chercheurs, incluant des académiciens et des experts impliqués dans les travaux du GIEC. L’ambition est de décrire les enjeux environnementaux en mettant en avant les travaux menés dans les laboratoires, en général peu connus du public.
Fournir des informations vérifiées et compréhensibles par le public pour lutter contre la défiance scientifique provenant des fausses informations.
Transmettre des connaissances aux jeunes à travers des conférences, des visites, des ateliers, pour les sensibiliser et éveiller des vocations.
Développer des liens avec les lycées et collèges (conférences, visites). Installation de capteurs scientifiques – ex: Belisama au lycée de Lycée Déodat de Séverac de Céret …) et à l’observatoire scientifique de Batterie 500
Académie des sciences, Vice-Président du GIEC (2002-2015), DR émérite CEA
Directeur de Recherche émérite au CEA, Jean JOUZEL a fait dans cet organisme l'essentiel de sa carrière scientifique largement consacrée à la reconstitution des climats du passé à partir de l'étude des glaces de l'Antarctique et du Groenland. Il a été Directeur de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) qui regroupe les laboratoires de la région parisienne impliqués dans les recherches sur l’environnement global. Il a participé au titre d’auteur principal aux deuxième et troisième rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (co-lauréat du Prix Nobel de la Paix en 2007), dont il a été vice-président du groupe de travail scientifique pendant plus de 10 ans. Il a présidé l’Institut Polaire, Paul-Emile Victor et le Haut Conseil de la Science et de la Technologie (HCST). Il préside l’Institut de Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) et l’association Météo et Climat, anciennement Société Météorologique de France. Mondialement reconnu pour ses travaux de recherche sur l'évolution du climat, il est le lauréat de nombreuses distinctions scientifiques, parmi lesquelles la médaille d'or du CNRS (la plus haute distinction scientifique française), le Prix de la Fondation Albert II de Monaco et le prix Vetlesen (considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour les sciences de la Terre et de l’Univers). Il est membre de l’Académie des Sciences, membre étranger de celle des Etats-Unis (NAS), d’Australie et membre de l’Académie d’Agriculture. Il est Commandeur de la Légion d’Honneur et de l’Ordre du Mérite.
Académie des sciences, Haut Conseil scientifique au CEA
Née en France, Catherine Cesarsky est diplômée en sciences physiques de l'Université de Buenos Aires (1965), docteur en astronomie de l'Université d’Harvard (1971) et a été post-doc au California Institute of Technology en Californie. Elle rentre en France en 1974 au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives). Après avoir effectué des travaux théoriques en astrophysique des hautes énergies, Catherine Cesarsky s’est tournée vers l’astronomie spatiale en tant que responsable de la caméra ISOCAM à bord du satellite européen ISO (Infrared Space Observatory), et de son programme scientifique. En particulier elle a étudié l'évolution des galaxies. Elle a été successivement Chef du Service d’Astrophysique du CEA (1985-1993), Directrice des Sciences de la Matière au CEA (1994-1999), Directrice Générale de l’ESO (Observatoire européen austral; 1999-2007), Haut-Commissaire à l’énergie atomique (2009-2012), et est actuellement Haut Conseiller Scientifique au CEA. De 2017 à 2025 elle a présidé le Conseil d’administration du projet international SKA (Square Kilometer Array), qui sera le plus grand radiotélescope du monde. Elle a présidé l’Union Astronomique Internationale de 2006 à 2009. Elle est membre ou membre étranger de plusieurs académies (Académie des Sciences, Academia Europaea, Académie internationale d'astronautique, National Academy of Sciences USA, Académie royale suédoise des sciences, Royal Society of London, membre correspondant de l’Académie Nationale des sciences de la nature en Argentine), et est Grand Croix dans l’Ordre du Mérite et Commandeur dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Ex DR CEA, chercheur associée à l'UVSQ, Leader projet EU d'infrastructure de recherche ARISE (2010-2022)
Conseillère scientifique au Commissariat à l’ Energie Atomique et aux Energies alternatives chercheur associée à l’Université de Versailles St Quentin. Le domaine d’expertise d’Elisabeth BLANC-CASSAGNE porte sur l’ensemble des perturbations de l’atmosphère à des échelles spatio-temporelles étendues, décrites par satellite ou des réseaux d’observation au sol. Elle a proposé et coordonné le projet de microsatellite TARANIS (CNES) et l’expérience LSO (Lightning and Sprite Observations) à bord de la Station Spatiale Internationale. Elle a été membre du groupe d'experts mandaté pour la définition du Système de surveillance international (SSI) pour la vérification du Traité d’Interdiction Complète des Essais nucléaires (TICE) et a coordonné le programme «International Scientific Studies» pour développer des études scientifiques sur l’atmosphère en lien avec la vérification du TICE. Elle a conçu et coordonné le projet ARISE (Atmospheric dynamics Research InfraStructure in Europe), financé par les programmes européens FP7 et H2020, qui intègre différents réseaux et observatoires complémentaires, afin de fournir une nouvelle description des perturbations de l’atmosphère moyenne. Les applications portent sur la surveillance à distance des éruptions volcaniques (aviation civile), les prévisions météorologiques à moyen terme, l’évolution des perturbations avec le changement climatique. Elisabeth Blanc a été distinguée par le prix CEA pour la Recherche Appliquée Nucléaire, les Palmes académiques, le prix Science et Défense. Elle a reçu le Trophée “Etoiles de l’Europe” en 2019 et a été nommée Chevalier de la Légion d’honneur en 2021.
Academia Europaea, Ex Directeur au NCAR (USA) et à l'Institut Max Planck (DE), GIEC
Actuellement affilié à l’Institut Max Planck de Météorologie à Hambourg, en Allemagne, et au Centre National de Recherche Atmosphérique (NCAR) à Boulder (USA) Après plusieurs années passées à l’Institut Belge d’Aéronomie Spatiale Guy BRASSEUR a rejoint le NCAR où il est devenu Directeur de la Division Chimie Atmosphérique. Il été également président du International Atmospheric Chemistry Project (IGAC) du Programme International Géosphère-Biosphère (IGBP). De retour en Europe, il a été nommé directeur à l'Institut Max Planck de météorologie et professeur des universités de Hambourg et de Bruxelles. Il a présidé le Comité scientifique du Programme international sur la biosphère de la géosphère (IGBP) et été directeur fondateur du Climate Service Center (CSC) à Hambourg. Il est aujourd’hui Président du Programme Mondial de la Recherche sur le Climat (WCRP). Les principaux intérêts scientifiques de Guy Brasseur sont le changement climatique, la variabilité du climat, les relations chimie-climat, les interactions avec la biosphère, l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, la pollution atmosphérique globale incluant l'ozone troposphérique et les relations Soleil-Terre. Guy BRASSEUR a été un auteur principal et le coordonnateur du quatrième rapport d'évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a reçu le prix Nobel de la paix en 2007. Guy BRASSEUR est membre des Académies de Sciences de Bruxelles (BE), Hambourg (DE) et Stockholm (SE).
Océanographe, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer
Yves Desdevises est Professeur des Universités, Directeur de l'Observatoire Océanologique de Banyuls/Mer (OOB) depuis 2020. Après une formation en océanographie et une thèse réalisée en co-tutelle entre Perpignan et Montréal, il étudie les modèles hôtes-parasites marins (comme les virus de microalgues et les parasites de poissons) et dirige une équipe de recherche sur cette thématique à l'OOB. Il est spécialement intéressé par les processus (co)évolutifs et adaptatifs, et a développé plusieurs méthodes d’analyse originales pour cela. Il a également mis en place de nombreux modules d'enseignement en sciences marines ainsi que plusieurs programmes internationaux en Licence et en Master. Yves Desdevises est Président du Conseil Scientifique de la Réserve Marine Naturelle de Cerbère-Banyuls, Directeur du Biodiversarium de Banyuls, et éditeur en chef de la revue scientifique Vie et Milieu.
Professeur des universités et Directeur du CEFREM, Université de Perpignan
Professeur des universités à l’Université de Perpignan Via Domitia, Directeur du CFREM (Centre de Formation et de Recherche sur les Environnement Méditerranéens). Wolfgang LUDWIG exerce également des responsabilités collectives d’expertises et de vulgarisation. Ses recherches sont orientées autour de l’étude qualitative et quantitative des apports fluviaux à la mer et le rôle de ces apports dans le cycle des matières (comme le cycle du carbone). Ceci concerne l’identification des sources de matières dans les bassins versants (érosion des sols et des roches, apports atmosphériques, rejets anthropiques et pollution) et l’évaluation de leur devenir dans la zone côtière. Les systèmes naturels étudiés sont variables et peuvent aller d’un petit bassin versant jusqu’à l’ensemble de la surface continentale. Dans le cadre du CFREM Il étudie la quantification des apports fluviaux au Golfe du Lion, le traçage de leur devenir en mer ainsi que l’impact du changement climatique sur l’hydrologie et le transport de matières des fleuves côtiers dans le Golfe du Lion. Il s’intéresse également à l’étude des polluants (comme les éléments traces métalliques, les polluants organiques et les plastiques), étroitement liés aux activités anthropiques dans les bassins versants et dans la zone côtière. Il a porté la responsabilité scientifique d’une « Zone Atelier » pluridisciplinaire du CNRS sur le Golfe du Lion, regroupant les sciences naturelles, humaines et sociales dans l’étude d’un « anthroposystème » qui va de la terre jusqu’à la mer, il fut consultant scientifique auprès du PNUE – MEDPOL sur la thématique des apports fluviaux à la Méditerranée et co-animateur du projet MISTRALS – SicMed.
DRCE CNRS, LEGOS, DA de l'Observatoire Midi-Pyrénées Toulouse
Catherine Jeandel étudie la géochimie marine, une des disciplines qui contribue à comprendre le fonctionnement de l’océan et plus particulièrement les interactions continents–océans. Dans le contexte du changement global lié à l’activité humaine, il est essentiel de mieux quantifier les flux de matière transférés entre les compartiments de la planète, c’est en partie la tâche que s’est assignée l’équipe de Géochimie Marine du LEGOS. Catherine Jeandel aime parler de sa passion de chercheuse et d’océanographe à tous les publics, y compris ceux qui se trouvent à l’écart de l’accès à la culture scientifique. Ainsi, dans le cadre de l’association « Les étoiles brillent pour tous », elle donne des conférences dans les hôpitaux et les prisons. Près de 140 publications dans des revues à comité de lecture, 5 livres co-écrits ou co-édités dont un manuel d’enseignement « La Géochimie Marine » (Eds Vuibert) et trois recueils d’articles « Le Climat à découvert », « L’énergie à découvert » et « L’eau à découvert » (Eds CNRS) Médaille de bronze CNRS 1992 Femme en Or Recherche 2006 Chevalier Légion d’honneur 2010 Officier Ordre du Mérite 2013 Lauréate du prix Georges Millot, Académie des Sciences, 2018 Fellow des 3 sociétés savantes AGU, EAG et GS en 2018
Directeur du Parc naturel marin du golfe du Lion, Ingénieur forestier
Directeur délégué du parc naturel marin du golfe du Lion depuis 2018, en lien avec l’Office Français de la Biodiversité. Ingénieur écologue et manager expérimenté, il a précédemment assuré la fonction de chef du service scientifique du Parc National de la Guadeloupe et de chef du service environnement du Parc naturel régional du Luberon. En lien avec les acteurs du territoire, les services de l’état, les établissements de recherche et les usagers, il œuvre à la meilleure gestion possible de l’espace maritime en terme de connaissance, de protection du patrimoine naturel et culturel et de développement durable.
CEA/Genoscope. OOB (2018-2022)
CEA (Commissariat à L'Energie Atomique et aux Energies Alternatives) / DRF (Direction de la Recherche Fondamentale)/ Genoscope Biologiste moléculaire de formation. Après avoir dirigé le Laboratoire de Biologie Moléculaire pour l'Etude des Génomes pendant plus de 18 ans, assuré la responsabilité de projets collaboratifs et travaillé plus de 20 ans sur les génomes, notamment les bactéries (séquençage, assemblage, annotation), Valérie BARBE s’est réorientée vers l'écologie. Ces dernières années, elle s’est consacrée à l’étude de la pollution des plastiques en mer notamment durant son séjour de quatre ans au Laboratoire d'Océanographie Microbienne (LOMIC) à Banyuls. Plongeuse en loisir et professionnel, elle est particulièrement attachée à l'environnement marin et a été impliquée dans les missions TARA-Pacific et TARA Microplastiques. Depuis quelques années, l’arrivée sur le marché de plastiques bio-sources et biodégradables tend à réduire l’utilisation de plastiques conventionnels généralement considérés comme non biodégradables. Cependant, les mécanismes de biodégradation en milieu marin restent encore peu connus. Spécialiste en génomique bactérienne, Valérie Barbe focalise désormais ses recherches sur l’exploration de la biodiversité pour isoler des bactéries permettant i) la biodégradation de plastiques pétro- et bio-sourcés, ii) la biosynthèse de plastiques ayant des propriétés intéressantes pour remplacer certains plastiques dits conventionnels.
Le colloque ” Environnement & Climat ” a été fondé en 2018 par l’association ” Le Colloque de Collioure ” devenue aujourd’hui ” Colloque Mare nostrum”
En 2021, Jean JOUZEL venait déjà nous déclarer :
” Nous sommes à l’étiage, et moyennant quelques efforts, nous pourrions sortir de l’étau dans lequel nous nous sommes laissés entrainer presque inconsciemment.
L’heure est à la vérité. Doit-on ne s’en remettre qu’au bon vouloir des politiques ? Pour quelle politique d’adaptation au bouleversement climatique en cours ? Avons-nous du temps pour cette adaptation qui semble encore possible ? Par l’innovation issue de la science, l’économie pourrait s’y retrouver. Son génie créatif le lui a toujours permis.
Quant au sablier du temps qui s’écoule, l’affaire est toute autre : le temps électoral n’est pas le temps universel. Il s’en faut de beaucoup ! Aujourd’hui, le rapport du GIEC nous démontre que le climat est en train de changer plus rapidement que prévu. “
Le journal d’information des Pyrénées Orientales “Mon département” met en avant ce mois-ci le Labo PO qui s’appuie sur les experts du Colloque Mare Nostrum
Élisabeth Blanc-Cassagne, géophysicienne et présidente de l’Association Colloque Mare Nostrum est l’invitée de la rédaction. Elle présente le colloque Environnement et Climat, organisé par son association
Le journal L’INDEPENDANT a mis à la une le projet batterie 500, véritable observatoire international pour les orages basé dans un ancien fort militaire
Association ” Colloque Mare nostrum “
Centre culturel
Place Castellane 66660 Port-Vendres
colloque.marenostrum@gmail.com
Siret : 83839993900027
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